The Gera farm is located some 40 kilometres southwest of Jimma, in the district of the same name. The farm was set up by Mohamed Ali’s father over 70 years ago. Mustafa Mohamed Ali’s family obtained the land concession in 1946, following the war against the Italians and at a time when the Emperor Haile Selassie government was looking to develop its agricultural land. They decided to plant coffee there, and his father chose plants in the neighbouring forest of Choché which he transplanted onto the newly acquired plots. This forest is now a protected nature reserve, and the fact that the Gera farm possesses coffee trees from this area is one of the things that make it unique.
Mustafa Mohamed Ali took over management of the farm more than 30 years ago, and he is working hard to continue the project begun by his father,carefully cultivating its 25 hectares and the same coffee treessourced from the wild forest. He maintains the forest of endemic species that surround his coffee trees. It is a natural forest coffee that also benefits from the unique local farming practices, which include manual picking.
Our teams are helping Mohamed Ali to constantly improve the quality of his coffee. Marjorie, our agronomist, journeyed to Gera two years in a row to talk with the farmers about their harvesting, drying (for example by improving bed ventilation) and storage techniques. Shambé, who works at our Addis Ababa office, is in regular contact with them and visits Gera several times a year. He and Jacques also give Mohamed Ali advice on coffee processing in Addis Ababa.
Nature, séché sur lits africains entre 2 et 3 semaines.
Variété locale | Achat en direct | Café de forêt | Forêt endémique | Producteur indépendant | Forte conscience durable de l'agriculture
Mustafa Mohamed Ali inscrit son activité dans une tradition familiale, plus spécialement dans les pas de son père, dont il cherche à maintenir l’héritage, ici agricole.
La longévité de la famille de Mohamed Ali dans la production de café est due en partie à une stabilité rapidement acquise, dès les années 1950, par la vente des premières récoltes aux commerçants yéménites qui venaient alors s’approvisionner dans les campagnes éthiopiennes. Le père de Mohamed avait étudié en Égypte et était devenu Imam ; il entretenait des liens particuliers avec ces commerçants étrangers qui lui ont permis de développer ses plantations caféières. Quand Mohamed Ali a repris la gestion des parcelles dans les années 1980 il a immédiatement œuvré à leur maintien. Après une parenthèse de deux années passées en Arabie Saoudite (1984-1986), il revient dans sa région natale plus convaincu encore de la spécificité du leg de son père.
Mohamed Ali travaille des parcelles de tailles relativement réduites, avec le souci de maintenir les spécimens issus des caféiers sauvages de la forêt de Choche et de produire un café de qualité. Il s’engage à protéger les forêts dans lequel son café est produit. C’est avec conviction qu’il rappelle le patrimoine naturel qu’elles représentent et l’apport de ce mode de culture pour son café.
Depuis deux ans, suite à des évolutions de la législation éthiopienne, Mohamed Ali a la possibilité de vendre ses productions directement à l’international. Jusque là les producteurs travaillant des fermes de tailles réduites devaient vendre leurs cafés soit à un collecteur soit directement à la bourse du café (ECX) à Addis Abeba qui centralisait les achats internationaux, estompant trop souvent la traçabilité. Ce tournant constitue une prise d’indépendance pour Mohamed Ali qui fait maintenant le choix de vendre son café intégralement à Belco pour une traçabilité totale.
Pour avoir accès au profil sensoriel du café, ainsi que l’analyse du grain et les outils
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