Fresh coffee Clean ocean

Le bateau est capable de transporter environ 940 tonnes de marchandise sur plusieurs niveaux de cales. Le café naviguera sur des palettes Europe de 12 sacs. 

Le bateau partira fin août du port de Santa Marta en Colombie et arrivera au port du Havre vers le 20 septembre avec 600 tonnes de café et 14 tonnes de cacao sourcés par Belco.

Le second bateau partira en novembre du Brésil et arrivera en décembre avec 900 tonnes de café. 

Pourquoi on ne remplit pas entièrement le 1er bateau ? 900 tonnes de café de Colombie est un volume trop important pour Belco et nous proposons ces espaces aux torréfacteurs souhaitant se lancer dans l'aventure avec une offre "Direct Trade by Sail".

Tous les ans, nous réaliserons plusieurs lignes transatlantiques. Il y aura des départs en août et en avril depuis la Colombie. Pour le Brésil, les départs se feront en Novembre. Nous travaillons également avec TOWT à l'ouverture d'une nouvelle ligne au printemps 2025. Elle partirait depuis le Guatemala avec l'ensemble de nos cafés d'Amérique Centrale. Nous espérons un jour ouvrir une ligne depuis la côte Est africaine, à suivre !

Le transport maritime est intimement lié à notre activité d’import de café, de cacao et d'équipement. Nous estimons qu’il est de notre responsabilité d’être leader sur ce sujet et d'embarquer l'ensemble des acteurs de notre écosystème : producteurs, clients, transitaires, autorités douanières...

Le transport maritime est responsable de 3% des émissions globales de CO2 dans le monde. Il est également responsable de 20% des émissions de dioxyde de soufre et dioxyde d’azote dans le monde.

Tout d'abord, ces émissions posent un problème de santé publique majeur. Ces gaz génèrent des particules fines dont la responsabilité est avérée dans le développement des maladies cardiovasculaires, respiratoires et la mort prématurée de milliers de personnes. 

De manière générale, ces émissions contribuent activement au réchauffement climatique qui perturbe et détruit nos écosystèmes. Les producteurs de cafés sont en 1ère ligne : les sécheresses sont plus longues, les ouragans plus nombreux... Cela impacte les rendements et augmente la pauvreté poussant les familles à migrer ou à changer de culture. Ensuite, l'impact sur la biodiversité est immense. Le transport maritime génère plus de deux fois la limite de décibel autorisée dans les boites de nuits (102 décibels sur une durée max de 15mn!!) . Cela déstabilise les déplacements des cétacés qui utilisent un système de sonar et s'égarent sur les côtes. 

Enfin, ces gaz accentuent le phénomène des pluies acides qui endommagent les forêts et eutrophisent les plans d’eaux réduisant toutes formes de vie en raison du manque de lumière... 

(Source : Ademe & Agence européen pour l'environnement EEA)

La première des raisons est économique ! Dans un monde où les ressources vont se raréfier fortement à moyen terme, couter de plus en plus cher et se concentrer dans les mains de quelques acteurs, la voile est une solution incroyable ! Elle offre l'indépendance et la stabilité ! Finie la dépendance au cours du pétrole et au monopole des affréteurs. Le vent est une énergie inépuisable et gratuite. Ensuite, le prix du transport à la voile a fortement baissé en raison du volume transporté. Aujourd'hui, l'investissement est d'1€/kg (vs 5€/kg il y a 2 ans) et il peut être valorisé entre 2 et 3 fois selon les réseaux de distribution. La voile a un pouvoir d'attraction et de séduction très puissant auprès des consommateurs. Les clients BtoB s'y intéressent fortement également dans le cadre de leur politique RSE et de leur mise en conformité face au cadre législatif de la CSRD.

Concrètement, en prenant en compte l’impact carbone de la construction du navire, le transport à la voile est sur toute la durée de vie d’un navire 4 fois moins émissif qu’un cargo conventionnel.  

C’est un positionnement unique : vous serez les premiers à transporter vos cafés de manière décarbonée et sans impact pour la biodiversité. C’est la première fois que l’on peut valoriser l’image du transport.

Les entreprises qui s’engagent en premier remporteront la bataille du sens. Clients, fournisseurs, collaborateurs et financeurs cherchent des projets porteurs de sens.

Faire de la filière café une filière exemplaire vis-à-vis de la transformation vers plus de durabilité.

Un gros porte conteneur comparable à ceux qui naviguent sur nos routes consomme environ 80gr de CO2 par kilo de marchandise transportée. Le voilier cargo, consomme environ 13gr de CO2 par kg de marchandise transportée.  

En prenant en compte l’impact de la construction du navire et en l’amortissant sur la durée de vie des deux navires (25 ans), l’impact du porte conteneur est de 82 gr de CO2 par kg de marchandise quand l’impact du voilier est de 21 gr de CO2 par kg de marchandise transportée.

La CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) : depuis janvier 2024, 50 000 entreprises en Europe sont sous la contrainte de remplir leur déclaration extra financière, qui inclut la politique de sourcing. Le transport à la voile et plus globalement le sourcing de Belco vous aidera à répondre à des offres de marché auprès d’entreprises soumises à la CSRD (Belco elle-même est une entreprise soumise à la CSRD).

Belco devra elle-même se conformer à la directive CSRD et publier son reporting extra-financier à compter du 1er janvier 2025.

L’OMI (Organisation Maritime Internationale) est entrée dans le système européen des quotas carbones. Cela signifie que tous les navires touchant les côtes européennes devront payer un droit à polluer en fonction de leurs émissions. Exemple : un navire qui aura consommé 6000 tonnes de fuel lourd sur 30 jours de navigation, devra payer 18 000 tonnes de CO2 (une tonne de fuel lourd = 3 tonnes de CO2) à 60 euros la tonne (prix d’aujourd’hui), soit environ 1 million d’euros à l’Europe.  

Plus globalement, la transition écologique est entre les mains des consommateurs finaux, des fournisseurs et du régulateur. Et le régulateur se rend bien compte qu’il faut encadrer pour que les choses avancent, donc tout laisse à penser qu’il y aura de plus en plus de cadres et de lois sur ces sujets. Anticipons-les et soyons prêts à répondre au marché.

D’ici 2030, 90% de nos cafés seront transportés à la voile. Cette décision nous tient au cœur et change radicalement notre business model car nous sommes convaincus. Nous devons désormais convaincre le consommateur final, déjà très sensible sur le sujet pour que ce mode de transport devienne la norme.

Aujourd'hui, le surcoût du transport à la voile est de +1€ht/kg sur le prix de vente FCA Le Havre pour tous les cafés venant de Colombie et du Brésil. En intégrant la perte liée à la torréfaction, l'impact en valeur est de 0,30€ht pour un paquet de 250 grammes et de 1,20€ht pour un kilo. Cela représente entre 4% et 6% du prix de vente selon les réseaux de distribution et cela peut être fortement valorisé !

Les 2 navires de TOWT sont de vrais voiliers de 80 mètres (69 mètres de coque qui touche l’eau et 11 mètres au-dessus du niveau de l’eau). Il navigue essentiellement avec ses voiles, on parle donc de propulsion principale vélique. C'est la solution la plus radicale.

D'autres solutions utilisent des navires à propulsion hybride, c’est-à-dire avec un moteur toujours allumé et des ailes rigides comme moyen de réduire la facture de carburant.