Brésil

Bahia est un état du Brésil situé au nord-est du pays sur la côte Atlantique qui a longtemps été un point de convergence des cultures européenne, africaine et amérindienne où la culture caféière s'est développée récemment, au cours des années 70. C'est l'appellation la plus au nord du Brésil, qui est connue pour être l'une des régions utilisant le plus de technologies de pointe, que cela soit au niveau de la production, de la récolte ou de la préparation. Une mécanisation totale est très largement de rigueur, avec une irrigation permettant une maturation uniforme des cerises. La variété Catuai est représentative de cette région; d'ailleurs les trois quarts de la production est issue de cultures d'arabicas. Bahia bénéficie d'altitudes élevées pour le Brésil et d'un climat chaud, offrant des cafés avec un corps plein et une acidité moyenne.

La production a lieu dans une région montagneuse, à environ 1400 mètres au-dessus du niveau de la mer. Grâce au processus artisanal, à l'altitude et au sol de l'exploitation, on obtient un produit différencié et, de ce fait, les cafés sont classés chaque année parmi les meilleurs cafés du Brésil et du monde, tant en qualité qu'en durabilité.

Le terroir de Serra do Caracol situe dans la région du Sul de Minas. Cette région, comme son nom l'indique est la zone méridionale de la grande région de Minas Gerais. Connue pour être l'une des plus grandes régions productrices de café au Brésil, la région de Sul de Minas est une zone de production traditionnelle pour le café Arabica (introduit dans les années 1850), réalisant environ 30 % de la production nationale. Région de collines au climat doux et aux altitudes moyennes de 850, cette région possède certaines des plus grandes propriétés productrices de café du Brésil. On y cultive principalement des cafés de variétés Catuaí jaune et Mundo Novo.  

Jeune région productrice de café, le Cerrado a débuté sa production au début des années 1960 pour être aujourd’hui reconnue internationalement pour sa qualité. Situé dans l’Etat de Minas Gerais, à l’Ouest du Brésil, le Cerrado a cependant souffert de l’usurpation de plus en plus importante de son nom et de sa réputation par des régions voisines. Il y a encore quelques années, 10 millions de sacs sortaient du pays avec la dénomination "Cerrado", alors que la capacité réelle de production de la région était de 5 millions de sacs.
En 2013, les producteurs ont obtenu la Dénomination d’Origine (DO) "Cerrado Minerio". Un signe de qualité qui certifie de l’authenticité du café, prouvant que ce dernier est bel et bien issu de la région et possède des qualités propres à son terroir d’origine. Ainsi, consommateurs et torréfacteurs sont assurés de déguster un café arabica (blend de variété avec principalement du Mundo Novo et Catuaí) produit dans la région délimitée par la certification, sur une altitude comprise entre 800m et 1300m et qu'il a obtenu au moins 80 points suivant la ponctuation SCAA lors de sa dégustation.
Aujourd’hui, la DO regroupe 4 500 producteurs répartis sur 17 000 hectares et est soutenue par 9 coopératives, 7 associations et 1 fondation. Un organisme indépendant certifie la qualité des cafés, afin de définir s'ils peuvent être certifiés "Cerrado Mineiro" ou non.

Si l’Etat d’Espirito est l’un des plus petits du Brésil, il est connu pour sa mosaïque de paysages, des montagnes abruptes jusqu'aux régions côtières de l'Atlantique. Connu pour sa production historique de robusta, l'Espirito Santo est un nouvel acteur dans la production de café de spécialité. Petite appellation pour le Brésil, l'Espirito Santo est constitué de petites propriétés de 5 à 20 hectares situées sur des montagnes escarpées. Terroir très montagneux, les récoltes sont 100% manuelles avec un pourcentage élevé de tri sélectif. Riche en forêts indigènes avec une biodiversité remarquable, la région souhaite préserver la qualité de son territoire et de ses paysages remarquables rythmés par la côte Atlantique et les montagnes escarpées. Ainsi, l'Espirito Santo a rendu obligatoire la préservation d’au moins 20% de chaque propriété en forêts pour tous les producteurs, les petits comme les grands.

L'Etat de Sao Paulo contient l'une des régions de production des plus connues au Brésil : Mogiana. C'est dans cet état que la première fazenda de café fut fondée dès 1817 dans la vallée du Paraíba. C'est aussi dans l'état de Sao Paulo que se trouve le port de Santos, principal port exportateur du Brésil.

La région de Mogiana porte le nom d'une compagnie ferroviaire "Companhia Mogiana de Estradas de Ferro", qui créa "la voie ferrée du café" en 1883. Elle permit l'amélioration des transports, mais surtout l'accroissement de la production caféière dans cette région.

Mogiana possède des altitudes comprises entre 800 et 1100 m, des températures constantes d'environ 20°C tout au long de l'année et un terrain vallonné favorable à la production de café, pour une tasse équilibrée et sucrée.

LE TERROIR DE MOCOCA
Le terroir de Mococa a été le terreau du projet Bob O Link puisque c'est ici, au coeur de leur ferme, que Marcos Croce et Silvia Barretto ont initié l'ambitieux projet Bob-O-Link.
Rentrés des USA pour reprendre les rênes de la ferme familiale conduite initialement en monoculture intensive, le couple a fait le courageux choix de repartir de zéro avec cette ferme qu’ils ont rebaptisée de manière symbolique « Fazenda Ambiental Fortaleza ». Leur objectif étant d’obtenir bien plus qu’un café de spécialité, Sylvia et Marcos ont mis toute leur énergie à apprendre la culture du café et à rassembler leurs voisins autour de leur projet afin d'obtenir une “qualité intégrale pour tous. Leur souhait était en effet de produire un café économiquement, écologiquement et socialement durable. Un défi très difficile à relever dans le grand pays producteur de café qu’est le Brésil ; qu’ils sont pourtant en train d’accomplir.

Ce qui était initialement le projet d’une ferme est aujourd’hui le mode de vie de 50 caféiculteurs voisins impliqués dans la production du café Bob-o-link. Utilisant comme modèle la F.A.F, les fermes suivent et adoptent une charte qualité qui a pour objectifs de tendre vers une production durable au travers de pratiques respectueuses de l’environnement tout en assurant la rentabilité des fermes et en offrant un café d’excellente qualité. L’ensemble des fermes adhérentes s’engagent à n’utiliser aucun produit chimique, à planter des arbres d'ombrage pour les caféiers et pour la ferme, à créer des canaux d'irrigation pour préserver l'eau, à installer des lits africains & machines de triage dans les fermes, à récolter sélectivement à la main, mais également à apprendre à déguster leurs cafés afin de participer activement à l'amélioration de la qualité. Des productions alternatives doivent également être mises en place dans chaque ferme partenaire pour ne pas être dépendants d’une seule production (miel, lait, fruits et légumes…). La qualité de l’eau, des sols, la biodiversité, la santé et l’éducation des travailleurs sont contrôlés, mais aussi la santé économique des fermes, la transparence des opérations et la qualité des cafés.
L’engagement de nos producteurs étant au centre de nos préoccupations, nous soutenons l’ambitieux et courageux projet Bob-o-Link depuis de nombreuses années. Il est à lui seul la preuve que, même dans l’un des plus grands pays producteurs de café, il est possible de proposer un modèle de caféiculture différent et durable, tout en offrant une qualité régulière et optimale.

La région Sul de Minas est, comme son nom l'indique, la zone sud de la grande région de Minas Gerais. Connue comme l'une des plus grandes régions productrices de café du Brésil, la région Sul de Minas est une zone de production traditionnelle de café arabica (introduit dans les années 1850), qui représente environ 30 % de la production nationale. Région vallonnée au climat doux et à l'altitude moyenne de 850 mètres, elle compte quelques-uns des plus grands domaines de production de café du Brésil. Les principales variétés cultivées sont le Catuaí jaune et le Mundo Novo.