Un rêve devenu réalité
L'histoire de la ferme commence avec le grand-père de Felipe, Gildardo Contreras. Gildardo espérait un jour posséder sa propre ferme de café et, en 2012, il a fait de ce rêve une réalité. Gildardo a eu l'opportunité d'acquérir un terrain de 40 hectares près d'Antigua en 2012 et il s'est rapidement rendu compte que le terrain était idéal pour cultiver du café. Il a alors commencé par planter la variété Bourbon 300 en 2014, puis a étendu sa production avec la variété Geisha en 2016 en mettant en place un système d'irrigation en goutte à goutte. Ce fut un réel succès, le premier café Geisha a obtenu un score de 88,5 points !
La durabilité au centre de la ferme
En 2019, Felipe, son fils, s'efforce d'être totalement durable. Ainsi, il a commencé à mettre en œuvre de nouvelles normes de production, en gardant toujours un œil sur le marché et sur les tendances de la scène du café de spécialité. Felipe a développé un système de production basé sur un travail en symbiose entre écosystème et les plants de café afin de produire des tasses au profil complexe.
Il a alors mis en place de nouvelles pratiques pour prendre soin de l’environnement au sein de la ferme. Pour cela, il s’est inspiré de la permaculture, on retrouve des arbres d'ombrage entre les caféiers, des avocatiers, des systèmes d'irrigation naturels ainsi qu’un élevage d’animaux pour produire du compost.
Felipe et Gildardo n'utilisent aucun produit agrochimique ni insecticide.
Pour cela, ils ont créé un Biofabric, un endroit où ils produisent leurs propres biofertilisants, insecticides et fongicides. Leur objectif est d'être aussi autonome que possible et de développer un système de production qui leur permet de s’adapter facilement. Grâce à leur travail, ils ont réussi à réduire considérablement les coûts de production du café et des avocats produits au sein de la ferme.
Le respect des Hommes
Afin de fidéliser la main-d'oeuvre, Felipe et Gildardo proposent un salaire 30% supérieur à celui du marché. Et leur accompagnent va plus loin ! Ils les forment à la cueillette sélective et leur permettent de participer à leur programme de régénération agricole afin de mettre en œuvre un plan phytosanitaire pour mieux rentabiliser la production de café.