
Ethiopie
L'actu sur place
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Fiche d'identité

Capitale
Addis-Abeba Superficie
590 000ha Superficie moyenne des fermes
5ha Géographie
Hauts-Plateaux et forêt primaire Période de récolte
Octobre - Janvier Nombre de producteurs
15000000 Nombre de personnes vivant de l'industrie
25000000 Production de sacs par an
8300000

La filière du pays
La filière
La filière est segmentée suivant les différentes étapes de production. Il y a tout d’abord les producteurs qui vont livrer des cerises aux collecteurs (akrabi) possédant des stations de lavage et/ou séchage. Ils vont donc laver ou/et sécher les cerises et les parches. La licence de collecteur est valable pour un woreda donné. Les producteurs vont également sécher une partie de leurs cerises qu’ils vendront aux collecteurs en coques (djenfel) pour constituer les lots natures des grades 4 et 5. Un producteur peut posséder sa propre station et traiter l’ensemble des cerises, en général ces producteurs possèdent plus de 35 hectares.
Ensuite les collecteurs vont livrer les lots aux enchères de l’ECX (Ethiopian Commodity Exchange) ou directement aux exportateurs dans le cadre d’un contrat dit d’intégration verticale. A chaque activité de la filière correspond une licence d’activité : producteur, collecteur, exportateur. Un même individu peut posséder toutes les licences de la filière.
Les étrangers n’ont pas le droit de posséder ces licences, ils sont simplement autorisés à exercer une activité d’agent (Commercial Representative Office ou CRO). Un étranger avec le statut d’investisseur peut posséder une plantation d’au moins 150 hectares et exporter sa propre production.
Geographie
L’Ethiopie est le pays d’origine de l’arabica et offre une diversité inégalée sur la planète café, en termes de terroirs, de biodiversité et de pratiques. Les forêts ombrophiles d’altitude, dans la partie sud-ouest de l’actuelle Ethiopie sont le berceau de l’arabica. Les producteurs utilisent ces forêts pour la culture du café dans le cadre de systèmes agroforestiers plus ou moins complexes.
Aujourd’hui, les réserves de biosphère du Kaffa et Yayu sont protégées par l’Unesco. Dans ces réserves, il y a probablement des milliers de variétés non identifiées, 150 identifiées, 35 distribuées par le Jimma Research Center (JRC). Ce réservoir de variétés est une sorte de compte d’épargne dans lequel les chercheurs du JRA comme les producteurs vont piocher pour faire face, par exemple, à des maladies comme la rouille ou s’adapter aux nouvelles altitudes de cultures et au changement climatique. Dans la nature, les caféiers sauvages poussent de 500 m à 2 400 m d'altitude.
Les fermiers, forts d’une connaissance fine des forêts, ont développé des systèmes agraires originaux et résilients. Dans le sud-ouest, dans les zones d’appellation Jimma-Limmu-Gera, Nekemte, Kaffa, dans le sud dans les aires d'appellation Guji, West Arsi, le système de semi-forêt domine. Au sud (Yirgacheffe, Sidama) et à l’est (Harrar), le verger (garden) domine avec des variantes plus ou moins agroforestières. Le café est cultivé principalement sur les hautes-terres de la partie sud et sud-ouest du pays à des altitudes allant de 1500 m à 2 400 m. La récolte coïncide généralement avec la saison sèche dans beaucoup de régions, ce qui permet un séchage au soleil sur table pour l’ensemble des cafés que nous proposons.
Principaux acteurs
La Tea and Coffee Authority est l'agence gouvernementale qui s'occupe de la régulation de la filière. Elle s'occupe notamment de fixer les prix minimums hebdomadaires à l'export. Tous les contrats sont enregistrés à la Banque Nationale et doivent être conformes aux directives de la Tea and Coffee Authority.
Le Jimma Research Center (JRC) joue un rôle important dans l'identification des variétés, la sélection, la production de semences et sa distribution.
Les cafés de
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